1 Décembre 2012
Udazkenean Zihiga arratsaldean ( Gamere Zihiga Zuberoa)
Assis sur le muret au bord du fronton, je regarde ce paysage immuable qui m’entoure. Le ciel est clair et limpide, transparent. En cette fin de journée je ne peux m’empêcher de m’extasier sur la beauté de la nature.
Derrière moi la Madeleine, son sommet conique lui donne l’air d’un volcan. Comme elle a l’air fière, elle trône comme une reine et semble dominer tout ses sujets. Elle pointe son regard vers l’olympe de la Soule le pic d’Annie et le pic d’Orhy les montagnes sacrées des basques. Plus loin elle voudrait percer l’horizon pour découvrir son royaume hispanique mais elle en est bien trop loin.
Devant moi un petit arbre frémit en captant le peu de vent qui vient le caresser. Il semble minuscule en rapport des paysages qui l’entourent.
Au loin le contraste des couleurs est parfait, les verts resplendissants et dominants accentuent le bleu du ciel qui ne veut pas rester à la traine malgré l’arrivée du crépuscule qui va le croquer.
Sur le côté vers l’ouest le soleil qui va disparaitre derrière la montagne donne un dernier coup d’éclat pour embellir de sa lumière l’immense spectacle de la nature.
Les bruits millénaires que les hommes de dizaines de générations ont entendus se mêlent aux bruits modernes, même si l’harmonie est un peu rompue, on peut toujours s’imaginer les temps anciens où les sons naturels s’accordaient avec la voix des hommes.
Le soleil vient de se coucher derrière la montagne. De nouvelles couleurs plus sombres mais encore luisantes apparaissent. Le spectacle infini de la nature continue sa marche immuable, demain aura-t-on la même chose ? Ce sera certainement une autre image, une autre splendeur.